Un jardin potager en plein Paris, à l’UNESCO

Depuis l’année dernière, l’UNESCO est riche d’un jardin-potager éco-responsable sur la piazza Suffren. Il représente le rapport de l’humain à la nature et envoie un message fort sur l’engagement de l’Organisation en matière de biodiversité et de développement durable. Un message d’autant plus symbolique en cette année de célébration de son 75e anniversaire et dans un contexte de changement climatique et de transition écologique. Il s’inscrit aussi dans l’Année internationale des fruits et légumes proclamée par l’ONU pour 2021. Une thématique reprise également par l’Institut Européen d’Histoire et des Cultures de l’Alimentation pour les Rencontres François Rabelais qui auront lieu à l’automne : « Fruits et légumes, les nouveaux rois de la cuisine ? ».

Pour rappel, il s’agit de deux espaces potagers complémentaires – l’un géré par la Commission nationale française pour l’UNESCO (CNFU) à une visée surtout pédagogique, notamment pour les jeunes générations, et l’autre par Noocity – qui forment un ensemble spatial cohérent.

Les différentes variétés de plantes peuvent être identifiées par des étiquettes en ardoise avec un QR code.

Le jardin-potager écoresponsable a été créé à l’initiative de la CNFU et a fait l’objet d’une convention avec l’UNESCO signée en mai 2020 pour une période de 3 ans renouvelable. Avec le soutien des partenaires du projet (Deyrolle, Nexity PM, La Française de Gestion, la Région Ile de France et la Municipalité de Tianjin), ce potager exprime le triptyque Nature-Art-Education. Pour la réalisation de ce jardin, la CNFU a fait appel à un jardinier-paysagiste français de renom, Louis Albert de Broglie, dit le « Prince Jardinier ».

Un jardin vivant

A l’avenir, dès que la situation le permettra, la CNFU prévoit d’organiser des Ateliers pédagogiques portant sur l’éducation aux sciences du vivant, l’alimentation durable, la biodiversité et le changement climatique, à différentes occasions… Il y aura aussi la possibilité, pour les membres du personnel et des délégations permanentes auprès de l’UNESCO qui le souhaitent, de participer à la vie de notre jardin, d’en acheter certains produits cueillis sur place, et de faire ainsi émerger un sentiment de cohésion et de réappropriation de l’espace.

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